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Charles Cotin, La Critique désintéressée sur les satires du temps

s.l.n.d.

Licences poétiques dans les satires comme au théâtre

Dans ce texte polémique qui répond à la publication des Satires de Boileau, on trouve cette comparaison entre le style des satires et le style du théâtre, qui s'autorise des licences quand le sublime ou le spectaculaire l'emporte:

Après cela je ne m'étonne pas, si étant emporté par la magnificence de ses expressions et la sublimité de ses pensées, quoique peu convenables à son sujet, il passe si souvent par-dessus la rime, comme font quelquefois les grands poètes quand tout est plein de feu et de sang sur le théâtre.

Édition de 1690-1700 en ligne sur Gallica p. 36


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